republika srpska krajina

Cependant, la RSK dépendait totalement de la Serbie car elle était isolée politiquement, les liens commerciaux avec la Croatie et la Bosnie-Herzégovine étaient interrompus, l'économie et l'agriculture étaient détruites par la guerre, le chômage atteignait des taux records et la monnaie subissait des dévaluations (un million puis un milliard). Les confins militaires sont néanmoins maintenus et s'étendent de l'Ouest de la Bosnie jusqu'à l'Est du Banat (actuellement une partie de la Voïvodine et de l'Ouest de la Roumanie). Cet objectif ne fut jamais réalisé mais les communications terrestres entre le Sud de la Dalmatie et le reste de la Croatie furent coupées. Interest. De plus, le remodelage administratif du territoire croate opéré en 1995 a réuni certaines communes et redécoupé les départements dans le but de gommer les différences ethniques (par exemple des communes à majorité serbe ont été regroupées avec des communes à majorité croate) et d'associer territoires de l'ex-Krajina avec territoires croates. La voie de chemin de fer reliant Zagreb à la côte dalmate passe par Knin et traverse la Bosnie-Herzégovine en passant par Bihać. Refugees were not allowed to return to their homes and many of the remaining Croats and other nationalities left in the RSK were expelled or killed in the following months. Milan Babić, a dentist by profession from the southern town of Knin, was elected president. C'est sur un maximum de 17 028 km2 soit 30 % de la superficie de la Croatie que s'étendra la RSK entre 1991 et 1995. 20. [51][52] They also assigned these republics territorial integrity. On 30 May 1990, the Serb Democratic Party (SDS) of Jovan Rašković broke all ties to the Croatian parliament. 160–164. La dernière modification de cette page a été faite le 9 janvier 2021 à 10:10. Republika Srpska Krajina - RSK. "[14] According to testimony given by Milan Babić in his subsequent war crimes trial, during the summer of 1991, the Serbian secret police (under Milošević's command) set up "a parallel structure of state security and the police of Krajina and units commanded by the state security of Serbia". [31] In 2000 this part of the law was formally repealed. Vojska Republike Srpske VRS- 98-99. Nemzetközileg nem ismerték el a terület függetlenségét. En effet, un des buts territoriaux de la RSK était de gagner une ouverture sur la mer. Croatia held a referendum on independence on 19 May 1991, in which the electorate—minus many Serbs, who chose to boycott it—voted overwhelmingly for independence with the option of confederate union with other Yugoslav states - with 83 percent turnout, voters approved the referendum by 93 percent. Néanmoins, et en dépit de la présence des casques bleus, des dizaines de milliers de Serbes ont préféré quitter ce territoire pour la Serbie avant sa réintégration à la Croatie. Since the 1992 ceasefire agreement, Croatia had spent heavily on importing weapons and training its armed forces with assistance from American contractors. L'indépendance de la RSK ne fut reconnue par aucun État ni organisation internationale hormis par la Serbie. La RSK prônait un rattachement de la République serbe de Krajina et de la République serbe de Bosnie à la Serbie. Publié par SaintMark Jeu, 10/11/2016 - 00:08. Generalni konzulat SFRJ. The RSK was disbanded and most of its Serb population (from 150,000 to 200,000 people) fled. Une force d'interposition, l'Administration transitoire des Nations unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO, UNTAES en anglais), y a été déployée de 1996 à 1998 afin de préparer et d'accompagner le retour sous autorité croate ainsi que le retrait serbe préalable. Imela je okoli 300.000 prebivalcev. Pp. With few natural resources of its own, it had to import most of the goods and fuel it required. Il resta néanmoins impliqué dans la politique de la RSK. The name Krajina ("Frontier") was adopted from the historical Military Frontier of the Habsburg Monarchy and Austria-Hungary, which had a substantial Serb population and existed up to the late 19th century. Carlena Bozeman. [17] The bulk of the fighting occurred between August and December 1991 when approximately 80,000 Croats were expelled (and some were killed). Within these two macroregions exist smaller geographical regions, from the forested hills of Bosanska Krajina in the northwest to the fertile plains of Semberija in the northeast. Under the Vance plan, signed in November 1991, Presidents Tuđman and Milošević agreed to a United Nations peace plan put forward by Cyrus Vance. Les responsables du camp de Lora ont été jugés et condamnés par la justice croate. [22] Milan Babić later testified that this policy was driven from Belgrade through the Serbian secret police—and ultimately Milošević—who he claimed was in control of all the administrative institutions and armed forces in the Krajina. This was followed by the "October dinar" (HRKO), first issued on 1 October 1993 and equal to 1,000,000 Reformed Dinar, and the "1994 dinar", first issued on 1 January 1994, and equal to 1,000,000,000 October dinar. REPUBLIKA SRPSKA KRAJINA VRHOVNI SAVJET ODBRANE . SPAŠAVAJ SE KO MOŽE. Une autre ligne de chemin de fer, reliant Zagreb à Belgrade et passant par la Slavonie orientale, longe la Save, l'autoroute Zagreb-Slavonski Brod (une ville portuaire sur la Save) et la frontière Nord avec la Bosnie-Herzégovine. The RSK occupied an area of some 17,028 km² at its greatest extent. It listed a series of grievances against the Yugoslav federation, claiming that the situation in Kosovo was 'genocide', and complained about alleged discrimination of Serbs at the hands of the Croatian authorities. Les minorités présentes dans les zones contrôlées par les Serbes sont alors persécutées, intimidées, déplacées et sont victimes d'exactions (pillages, assassinats, massacres, etc.). Dans le même temps, en zones d'insurrection, des Croates se rebellent et tentent de faire subir le même sort aux Serbes. The name Krajina (meaning "frontier") stemmed from the Military Frontier which Austria carved out of parts of the crown lands of Croatia and Slavonia between 1553–1578 with a view to defending itself against the expansion of the Ottoman Empire. En Serbie aussi, la très grande majorité des Valaques s’identifie aujourd’hui comme Serbes, bien qu’une petite minorité garde l’identité et la langue valaque. The Army of Serbian Krajina frequently attacked neighboring Bihać enclave (then in the Republic of Bosnia and Herzegovina) with heavy artillery.[29]. [23][24] The wounded were taken from Vukovar Hospital to Ovcara near Vukovar where they were executed.[25]. En 2001, les Serbes représentaient 4,5 % de la population de la Croatie avec 201 000 personnes contre 582 000 personnes soit 12,2 % de la population en 1991. Il en résulte que les minorités perdent tous leurs statuts (y compris celui de minorité constitutive de la république) et ne gardent que la citoyenneté croate. Vojska Republike Srpske. En 1994, il annonçait le chiffre de 430 000 habitants, la chute du nombre étant due aux déplacements de populations non-serbes. Serbs from around the Knin area tended to join the Chetniks, whilst Serbs from the Banovina and Slavonia regions tended to join the Partisans. On 26 February 1992, Babić was deposed and replaced as President of the RSK by Goran Hadžić, a Milošević loyalist. Le 1er juillet 1990, soutenus par une partie des Serbes de Serbie ainsi que par Slobodan Milošević et porté par la crainte de la création d'un État croate oustachi, les séparatistes serbes proclament unilatéralement la création d'un « Conseil national serbe » avec à leur tête Milan Babić, un dentiste de Knin. Le 15 janvier 1998, ces derniers résidus de la RSK ont officiellement cessé d'exister en étant réintégrés à la Croatie. La Région autonome serbe de Krajina étend ensuite son territoire à de nombreuses reprises jusqu'à atteindre environ un tiers de la superficie de la Croatie. L'armée yougoslave (ou JNA) dirigée par Ratko Mladić, s'affichant en défenseur de l'unité yougoslave et prétextant la défense des Serbes et de leurs intérêts, et basée en Serbie déclenche alors les hostilités en bombardant et en envahissant la Croatie à partir d'août 1991 et progresse très rapidement en territoire croate une fois la ville frontalière de Vukovar tombée le 18 novembre au cours de la bataille de Vukovar. Related Pages. A final ceasefire agreement, the Sarajevo Agreement, was signed by representatives of the two sides in January 1992, paving the way for the implementation of the Vance plan. 215 odnosi. For most of the world, this was a reason to recognize Croatia. Also, political divisions between Hadžić and Babić occasionally led to physical and sometimes even armed confrontations between their supporters; Babić himself was assaulted and beaten in an incident in Benkovac.[35][36]. Following the rejection by both sides of the Z-4 plan for reintegration, the RSK's end came in 1995, when Croatian forces gained control of SAO Western Slavonia in Operation Flash (May) followed by the biggest part of occupied Croatia in Operation Storm (August). Many Croatians fled their homes in fear or were forced out by the rebel Serbs. W latach 80. a large section of the historical Military Frontier, in areas with a majority Serbian population; areas such as parts of northern Dalmatia, that never formed part of the Frontier but had a majority or a plurality of Serbian population, including the self-proclaimed entity's capital, areas that bordered with Serbia and where Serbs formed a significant minority (. La veille de l'Opération Tempête (Oluja), selon le conseiller aux affaires étrangères de la république de Krajina Slobodan Jarcevic, des avions militaires américains auraient attaqué et détruit des radars, des défenses aériennes, des ponts stratégiques et tous les moyens de communication de l'armée serbe[6]. nécessaire], lance le 1er mai 1995 l'opération Éclair[5] qui lui permet de reprendre en 36 heures le contrôle de la Slavonie occidentale, désenclavant par là-même l'Est du pays. [18] Many more died and or were displaced in fighting in eastern Slavonia (this territory along the Croatian/Serbian border was not part of the Krajina, and it was the JNA that was the principal actor in that part of the conflict). 1998 na přibližně třetině území Chorvatska. Un gouvernement en exil a existé pendant peu de temps après l'opération Tempête. Milan Babić, former President of Serbian Krajina, testified to the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia (ICTY) that Krajina was provided with weapons by Slobodan Milošević's government in Serbia, and that Krajina was economically and financially dependent upon Serbia. The total number of exiled Croats and other non-Serbs range from 170,000 (ICTY)[19] up to a quarter of a million people (Human Rights Watch). The main city theatre was also bombed by JNA forces. [4] Professionals went to Serbia or elsewhere to escape the republic's economic hardships. Duke University Press, 2010. In 1941 the Axis powers invaded Yugoslavia and in the aftermath the Independent State of Croatia (which included the whole of today's Bosnia and Herzegovina and parts of Serbia (Eastern Syrmia) as well) was declared. In response, around 4,000 paramilitaries under the command of Vojislav Šešelj (the White Eagles) and "Arkan" (the Serb Volunteer Guard) arrived to bolster the VSK. Milošević denied this, claiming that Babić had made it up "out of fear". Le 21 décembre 1990, Milan Babić déclare la création d'une « Région autonome serbe de Krajina » avec pour capitale Knin et regroupant onze municipalités sur un total de 102 où les Serbes étaient recensés comme majoritaires, soit 7 097 km2, 12,5 % du territoire croate. En 1881, la Croatie militaire et la Krajina de Slavonie sont intégrés au Royaume de Croatie-Slavonie, dépendant de la partie hongroise de l'Autriche-Hongrie, qui, depuis 1878, occupe la Bosnie-Herzégovine. [citation needed], Serbs became increasingly opposed to the policies of Franjo Tuđman, elected president of Croatia in April 1990, due to his overt desire for the creation of an independent Croatia. En Bosnie-Herzégovine voisine alors en guerre civile et contre la Serbie, l'intervention répétée des forces de la RSK contre les Bosniaques (dits « musulmans de Bosnie ») au côté des forces serbes de Bosnie (JNA et milices armées de la République serbe de Bosnie) conduit l'aviation de l'OTAN à bombarder en représailles la base aérienne de la RSK à Udbina en région de Lika le 21 octobre 1994. A krajina elnevezés magyarul határőrvidéket jelent. U Beču 1848 g. u vreme liberalno-demokratskih revolucija masakriran je deo stanovnika ovog grada od strane Hrvata. Following the end of World War I in 1918, the regions formerly forming part of the Military Frontier came under the control of the Kingdom of Yugoslavia, where they formed part of the Sava Banovina, along with most of the old Croatia-Slavonia. The Constitution of Serbian Krajina came into effect the same day. Parmi les derniers Croates restés sur place, 250 civils et soldats seront tués malgré la présence des soldats de la paix (Massacre de Vukovar). or. Da se naježiš: Republika Srpska se oprostila od legendernog doktora Laze. To make matters worse, the RSK's government was grossly corrupt and the region became a haven for black marketeering and other criminal activity. En janvier 1993, une opération militaire limitée (l'Opération Maslenica (sr)[4]) est conduite par l'armée croate dans l'arrière-pays de Zadar afin de dégager l'étau serbe sur la route côtière et de désenclaver la côte dalmate alors séparée du reste du pays. 1 "Marš na Drinu" zagrmeo i Istočnim Sarajevom: U čast heroju, doktoru Lazi. Milicija Jugoslavije. Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, dans un de ses réquisitoires[11] contre les criminels de guerre croates, dresse une liste des actes de pillage et de destruction des biens serbes effectués par les forces croates dans cette région entre le 4 août et le 15 novembre 1995 dans les municipalités de Benkovac, Donji Lapac, Drniš, Gračac, Knin, Korenica, Obrovac, Šibenik, Sinj et Zadar et compte 12 230 habitations pillées ou détruites. Le nom Republika Srpska pourrait être traduit en français par « République serbe » mais en raison de la confusion possible avec la République de Serbie (Republika Srbija / Република Србија), le terme « Republika Srpska » est souvent utilisé non traduit. [17] Among other places, they shelled the Croatian coastal town of Zadar killing over 80 people in nearby areas and damaging the Maslenica Bridge that connected northern and southern Croatia, in the Operation Coast-91. 106. C'est ainsi qu'une grande partie des Serbes de la RSK sont contraints à l'exil, 120 000 Serbes prennent le chemin de l'exode et 30 000 militaires et paramilitaires serbes, surpris et terrifiés par la force de frappe de l'armée croate, fuient le combat et les territoires de la RSK pour rejoindre la Serbie, principalement la Voïvodine, ou la République serbe de Bosnie. Over the following months, a large area of territory, amounting to a third of Croatia, was controlled by the rebel Serbs. 5. Vojska Republike Srpske. Republika Srpska i Kninska Krajina . Republika Srpska Krajina prijevod u rječniku hrvatski - engleski u Glosbe, online rječnik, besplatno. Formirana je tijekom 1991. okupacijom dijelova Hrvatske: nakon što … Tema: Republika Srpska Krajina. The islands remain an open question as the Croatian side insists on applying Badinter Arbitration Committee decisions. Zbog novonastale situacije izazvane otvorenom opštom agresijom Republike Hrvatske na Republiku Srpsku Krajinu i nakon prvih početnih uspjeha u odbrani došlo je do ugrožavanja velikog dijela teritorije Sjeverne Dalmacije i … Ce point est régulièrement source de tension entre les deux parties lors des négociations. Die Republik Serbische Krajina (serbisch Република Српска Крајина Republika Srpska Krajina), kurz РСК/RSK, war ein international nicht anerkanntes De-facto-Regime, das während des Kroatienkrieges von 1991 bis 1995 etwa ein Drittel des kroatischen Staatsgebietes kontrollierte. La RSK se dota alors de tous les éléments constitutifs d'un état : drapeau, hymne, armoiries, gouvernement, monnaie, poste, timbres, etc. La Slavonie orientale, Baranja et Syrmie occidentale est la région croate frontalière avec la Serbie où se trouve la ville de Vukovar et fut intégrée à la RSK durant son existence. This effectively cut Croatia in two, separating the coastal region of Dalmatia from the rest of the country. Le 16 février 1992, Milan Babić fut déposé par Belgrade car il était globalement opposé au plan Vance. Le 31 mars 1991, les premières rixes armées éclatent dans le Parc national des lacs de Plitvice avec leur annexion par la Région autonome serbe de Krajina : deux Serbes et un policier croate sont les premiers morts de la guerre qui va suivre.